
Un an après la réouverture de La Table d’Eugène en tant que restaurant gastronomique, l’heure est au bilan pour Geoffroy Maillard, chef de l’établissement.
Passer d’une brasserie de type « bistronomique » à un restaurant haut de gamme était un risque à prendre, mais l’investissement commence à porter ses fruits.
Six semaines de fermeture à l’été 2013 et 180 000 euros ont été nécessaires à la transformation du lieu : les murs, le mobilier, le sol, la décoration, les boiseries, les cuisines: tout a été refait. La Table d’Eugène assiste notamment à une réduction de ses places assises (de 36 à 22), ainsi qu’à une montée en gamme de la carte. Cette dernière propose deux menus midi à 29 euros (entrée/plat ou plat/dessert) et 35 euros (entrée/plat/dessert), et 3 menus uniques sont présentés le soir, de 62 à 99 euros (hors boisson). Des tarifs qui ont augmenté, pour une prestation qui est aujourd’hui bien différente de celle présentée il y a un an.
La part belle est également faite à la cave à vin, visible depuis la salle, et dont les références ont été multipliées.
« Notre clientèle a changé, elle est désormais plus haut de gamme. Les clients qui viennent ici apprécient le calme, le confort et la beauté du lieu. La cuisine a observé une réelle montée en gamme. Tout est différent du temps de l’ancienne Table d’Eugénie » explique le chef.
L’ambiance a changé ? Qu’à cela ne tienne : adjacent au restaurant, on retrouve La Rallonge, bar à tapas à l’ambiance conviviale ouvert en 2012 par Geoffoy Maillard, qui marche très bien.
A La Table d’Eugène, la transition s’est effectuée petit à petit, et les retours clients sont, à ce jour, plus que positifs. « Aujourd’hui, on retrouve les mêmes chiffres que l’année passée avec moins de places assises et malgré la crise » explique Geoffoy Mailllard.
Pour obtenir un tel résultat, ce dernier ne lésine pas sur la qualité des produits, sélectionnés auprès de petits producteurs autant que possible. Minutieusement travaillés par le chef et son second François Vaudeschamps, également associé depuis peu, les viandes, poissons, fruits et légumes de saison sont magnifiés par une vaisselle délicate et dégustés au sein d’un écrin de 55 m2, véritable « boîte à bijoux » comme le souligne le chef, située au cœur du 18ème arrondissement de la capitale.