
C’est au sein de l’Unesco que se déroulait ce mardi 29 avril la remise des prix du concours Olivier Roellinger pour la préservation des ressources de la mer. En présence, entre autres personnalités, de Wendy Watson-Wright (Sous-Directrice générale et Secrétaire exécutive de la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco), Patricia Ricard (Présidente de l’institut océanographique Paul Ricard) et Olivier Roellinger, Chef des Maisons de Bricourt, Vice-Président de Relais & Châteaux et Président du jury du concours, les candidats se sont vu remettre leurs récompenses.
Dans la catégorie « professionnels », c’est Grégory Dandel, second de cuisine au restaurant Le Gajuléa (Le Barroux) qui remporte la victoire, suivi de Jean-Christophe Laurin-Thomas, professeur de cuisine en Lycée Professionnel (La Chapelle Saint Luc) et de Coriolan Pons , cuisinier au restaurant Patrick Jeffroy (Carantec).
Pour les « élèves », Loane Tabone du Lycée d’Hôtellerie et de tourisme de Gascogne (Talence) gagne le 1er prix, suivie de Curtis Mulpas de l’Institut Ilon Saint-Jacques (Namur), et de Mélodie Chardon du Lycée Hôtelier Paul Augier (Nice).
Une belle cérémonie pour ce concours cofondé par SeaWeb Europe et Ferrandi-Paris, en partenariat avec le Lycée Hôtelier de Dinard et l’association Relais et Châteaux. « Nous avons connu SeaWeb et sa sensibilisation pour la pêche durable en 2009 » explique Bruno de Monte, directeur de l’Ecole Ferrandi – Paris. « Depuis, nous travaillons avec eux et Olivier Roellinger, et avons mis en place cet évènement. Nous apportons notamment notre expertise en matière d’organisation de concours ». Celui d’Olivier Roellinger, qui a pour objectif la sensibilisation des jeunes professionnels de la restauration à la fragilité des ressources halieutiques et au rôle qu’ils peuvent jouer au sein de la filière, rappelle à quel point il est important d’adopter une attitude responsable envers l’océan et ce qu’il offre.
« Aujourd’hui, c’est uniquement le coût des poissons et leur fraîcheur qui font office de traçabilité » explique le célèbre chef. « Mais quid des zones et des techniques de pêche, des stocks et réserves, des tailles de maturité ? » s’indigne t-il. « Il est parfois délicat de s’adresser à des chefs ou à des professeurs, mais les jeunes sont déjà pétris d’écologie : c’est donc à eux que s’adresse ce concours, pour que les générations futures soient responsables vis à vis de la préservation des ressources de la mer ».