
On connaissait le chef étoilé Frédéric Vardon officiant au 39V à Paris. Ce dernier s’est lancé avec succès dans la « bistronomie » haut de gamme en créant le Zinc Opéra et le Zinc Gennevilliers. Désormais, il faudra également compter sur le Zinc des neiges, idéalement situé au pied des pistes de Couchevel.
« Les villes d’implantation de ces établissements n’ont évidemment pas été choisies au hasard et s’inscrivent dans un projet immobilier avec des partenaires, propriétaires des lieux », indique Frédéric Vardon. Le concept a donc été décliné dans ces différentes villes mais il a bien entendu été adapté à l’environnement. « Les cartes diffèrent même si on retrouve des plats-phares dans les trois établissements tels que l’œuf meurette, le saumon mariné, façon hareng ou la pièce de boeuf au poivre. Le client de Courchevel est un skieur sportif en vacances, tandis que la clientèle d’Opéra est une clientèle de bureau. Nous avons donc procédé à des ajustements même si l’identité graphique demeure en substance la même ».
En poussant les portes de ce bistrot gourmand, le convive découvrira un cadre rustique et chic. L’accueil est assuré avec maestria par Julien Boulay en salle. Côté cuisine, c’est le chef Pierre Rieder qui est aux manettes. Au programme, du calme et de la volupté ainsi qu’une cuisine de tradition française plutôt généreuse. « Mais plus spécifiquement au Zinc des neiges, les Crozets au jambon et aux truffes, le Soufflé au fromage, mouillettes au jambon ou encore la Brioche façon pain perdu demeurent des incontournables », souligne Frédéric.
Evidemment, le chef n’a pas fait l’impasse sur les spécialités régionales réalisées avec des produits du terroir telles que la Tartiflette Zinc ou encore la Fondue Savoyarde. Avec 125 couverts au Zinc Gennevilliers, 68 à Opéra et à Courchevel, « nous avons atteint nos objectifs en termes de fréquentation et de chiffre d’affaires. », conclut le chef étoilé qui, on n’en doute pas, remportera à Courchevel le succès escompté. AA