Ils étaient 51 étudiants de 1ère année de Management International de l’Hôtellerie et de la Restauration de l’Institut Paul Bocuse à tenter leur chance lors de la 10ème édition du concours Tables en Fêtes. C’est sur le thème « Dresser la table : c’est l’art de mettre en scène la sensorialité au service de vos hôtes » que la vingtaine de professionnels des arts de la table, du design ou encore de la gastronomie qui constituaient le jury, présidé par le designer Alain Vavro et le directeur de l’ESADSE Yann Fabès, a désigné quatre grands prix :
– Grand Prix du Jury : Le Bazar de Constantinople, berceau de l’humanité et carrefour majeur de la route des épices, véritable invitation au voyage des sens.
– Prix professionnel : L’Efferve’sens, jeu de mot symbolique traduisant l’effet provoqué par le champagne envers les sens, pour les 10 ans du concours.
– Prix de la créativité : De la vigne au verre, ou quand le pied de vigne implanté dans la table donne vie au repas… La vigne représente l’origine du vin, son côté terroir…
– Prix Coup de cœur : la table Shining (sixième sens en français), créé par trois étudiants de l’ESADSE, future génération de designers.
« A l’Institut Paul Bocuse, les étudiants apprennent la grande différence entre faire le service et être au service : il n’y a pas de bon service sans bon geste et savoir-faire. Mais servir est aussi une fonction essentielle qui doit permettre de faire exister, de faire vivre un lieu, un espace. Le service devient alors un art de créer des émotions, de satisfaire des envies » explique Hervé Fleury, directeur général de l’Institut Paul Bocuse. « Donc sur le thème des sens qui autour d’une table contribuent au plaisir de ses hôtes, nos étudiants ont dû faire appel à leurs connaissances des règles et de la grammaire de la table, acquises ces dernières semaines à l’Institut. Et exprimer leur sensibilité et bien entendu faire appel à leur créativité ».
« Je suis membre du jury depuis l’origine du concours et je suis chaque fois étonné par le travail des étudiants » déclare quant à lui Alain Vavro. » Ils placent la barre toujours plus haute. Ces tables offrent une véritable cohérence entre art de la table et design, sans outrance. Cela est difficile ; d’autant plus lorsque ce n’est pas son métier. »
Photo: Le Bazar de Constantinople