Cette nouvelle enseigne cannoise, blottie au pied du Suquet, près du Marché Forville, fait partie des nouveaux lieux qui allient la simplicité d’un décor contemporain à une cuisine particulièrement généreuse et soignée. Les deux associés, Vincent et Nicolas, après avoir parfait leurs connaissances en matière de restauration dans le centre de Cannes, l’un au «Tantra», l’autre au «Harem», ont décidé de créer leur propre établissement. Ils se sont adjoints un jeune chef toulonnais de 23 ans, Sébastien Giannini, formé chez René Bergès, Laurent Tarridec et Gui Gedda. Il excelle déjà dans une cuisine classique mais revisitée, une cuisine de terroir, simple et généreuse, qu’on finissait par ne plus trouver : feuilleté de pied de cochon désossé au foie gras (14,50 euros), pieds et paquets d’agneau aux petites rattes dans le jus (16 euros), filet de poisson retour du marché façon Bourride (18 euros). Au déjeuner, de grandes assiettes gourmandes et des plats du jour entre 11 et 14 euros permettent de capter la clientèle de quartier.
Membre de l’Académie Nationale de Cuisine, Sébastien Giannini trouve encore le temps nécessaire pour être examinateur au CAP du Lycée Professionnel du Beausset. Il ambitionne aussi d’obtenir un Brevet de Maîtrise pour enseigner d’avantage aux jeunes et de décrocher avant ses 30 ans la reconnaissance étoilée des guides.