
Suite au scandale de la viande chevaline, la CPIH et son président confédéral Gérard Guy souhaitent rappeler le caractère vital de la traçabilité des produits proposés aux consommateurs et ce, dans tous les secteurs de la restauration, à travers la lettre suivante :
DES LASAGNES SURGELEES A LA VIANDE DE CHEVAL : UNE QUESTION D’ETHIQUE PROFESSIONNELLE !
« Le récent scandale des lasagnes surgelées, soi-disant de boeuf mais en réalité de cheval, à une fois de plus posé le problème de la traçabilité des produits alimentaires et suscité, une fois encore, la méfiance des consommateurs qu’il nous faut rassurer, quelle que soit notre place dans la filière alimentaire.
Mais d’abord, souvenons-nous ! La mémoire est en effet une « denrée » périssable et nous sommes prompts à l’oubli.
1996 : des scientifiques découvrent que l’encéphalopathie spongiforme bovine, dite maladie de « la vache folle » peut se transmettre à l’homme par la consommation de boeuf. La panique est mondiale même si on ne dénombre, à ce jour, qu’un peu plus de 200 cas de contamination,
1999 : c’est le scandale des poulets nourris avec des farines polluées à la dioxine qui va entraîner dans toute l’Europe une méfiance des consommateurs à l’égard des volailles et des oeufs,
2002 : la chaîne française Buffalo est accusée d’avoir importé du boeuf britannique, interdit et la fréquentation des restaurants baisse de 40 %,