
Parce que les légumes ont toujours eu du mal à être réclamés ou même appréciés par les enfants, l’Institut Paul Bocuse et le groupe Bonduelle ont tenté de réaliser une étude sur les comportements alimentaires de ces derniers en restauration hors foyer. Deux idées principales en sont ressorties, portant sur la familiarité face au légume et son approche imaginaire par l’enfant. En effet, plus celui-ci voit un légume, le mange ou en entend parler, plus il l’apprécie. Il s’avère par exemple que ça n’est qu’à partir de 15 expositions que le produit est accepté, même s’il était rejeté auparavant. Impliquer et faire participer à l’élaboration d’un plat aide également un enfant à éveiller sa curiosité et donc, à l’inciter à goûter. L’imaginaire a lui aussi sa place ; le nom du plat, original et faisant référence à l’univers de l’enfant pousse ce dernier à manger, y compris en ce qui concerne les légumes. Le lieu de consommation peut également avoir une influence, puisque l’enfant aurait tendance à manger de qu’il voit et donc ce qu’il choisit, ce qui est le cas au sein de cafétérias par exemple, et non au restaurant où seuls les noms des plats sont lus sur le menu.