De 14 à 18 ans, Christophe Hardiquest fréquente l’Ecole hôtelière de Namur, multiplie les stages en Belgique et en France. Diplôme en poche, il travaille huit mois à L’Amandier à Bruxelles, puis rejoint le Sea Grill (Hôtel Radisson SAS, au coeur de la capitale), où il reste un an et demi. Un «apprentissage à la dure», comme il le dit lui-même, mais de «haut niveau». La rigueur éprouvée dans cette maison est aussi au rendez-vous à L’Orangeraie de Roland Debuyst (Nossegem, dans les environs de Bruxelles), même si le style est différent : «simplicité des produits» pour le premier, «cuisine très technique» pour le second. Le restaurant L’Orangeraie est aussi liée dans son esprit à la compétition… et à la France, puisqu’il représente la Belgique au Bocuse d’or à Lyon en 1996, pour finir sur la deuxième marche du podium. Autre étoilé, la Villa Lorraine, pour une durée de six mois. Vient ensuite l’expérience américaine. Christophe Hardiquest exerce son savoir-faire pendant deux ans dans les cuisines d’un restaurant français de New-York, La Crémaillère.
De retour en Europe, il rejoint l’équipe de Pascal Silman à l’hôtel Conrad (Bruxelles). «Un de mes maîtres», dit Christophe Hardiquest de ce chef passé chez Michel Guérard et Alain Ducasse, offrant «une cuisine de produits labellisés, avec une grande simplicité en apparence, mais beaucoup de technicité derrière». Entré comme chef de partie, il termine sous-chef.