L’aquaculture française cherche à améliorer ses positions sur les marchés en proposant à la consommation des chartes de qualité. En juin dernier, une première charte avait été annoncée en faveur de la truite d’eau douce avec lancement d’une marque et d’un cahier des charges. Une deuxième charte vient d’être lancée, cette fois en faveur des poissons des élevages marins, par le CIPA, Comité Interprofessionnel des Poissons d’Aquaculture.
La démarche vise à différencier et à identifier le poisson d’élevage français. Il faut remarquer que sur certaines espèces, la production nationale est fortement concurrencée par l’importation, notamment en bar et daurade, largement produit par la Grèce et la Turquie. L’Espagne est le plus important producteur de turbot, mais son marché est très demandeur en poisson.
«Notre objectif est d’apporter aux distributeurs et aux consommateurs une garantie de sécurité alimentaire reposant sur une recherche maximale et constante de la qualité des produits et des services», expliquent les producteurs dans leur argumentaire. La charte ne prendra en compte, pour l’instant, que cinq espèces, le bar, la daurade royale, le turbot, le maigre et l’esturgeon. Le logo apporte plusieurs garanties, sur la traçabilité (alimentation, soins), la qualité intrinsèque, la fraîcheur, la maîtrise de l’élevage. «Les aliments composés sont réglementés. Ils sont élaborés à base de farines et d’huiles de poissons, de protéines végétales et de vitamines, à l’exclusion d’ingrédients issus d’animaux terrestres et d’OGM.»
La production marine nationale, 7 500 tonnes, pèse très peu en regard d’une