Le triste feuilleton de la baisse de la TVA en restauration dure depuis 10 ans. Au départ, des analyses faites par un groupe d’économistes qui constataient que ce secteur pourrait employer davantage de salariés en France, à chiffre d’affaires équivalent, s’il supportait moins de charges fiscales, sociales et réglementaires. Cette analyse étant étayée par l’exemple de plusieurs pays développés, dont les Etats-Unis. Trouver des sources de création d’emplois est particulièrement précieux dans un pays au taux élevé de chômage comme la France qui a vu une grande partie de son emploi industriel disparaître à coup de délocalisations. Comme une baisse massive des charges sociales s’avérait impossible dans un pays qui ne maîtrise pas ses dépenses de sécurité sociale (bien supérieures à celles du budget de l’Etat), des solutions partielles et détournées furent envisagées comme la baisse du taux de TVA dans le secteur concerné. Cet artifice avait bien réussi en France à l’hôtellerie, à la restauration de collectivité et à la distribution des fleurs. Mais les blocages se mirent en place au ministère des Finances qui estima cette mesure trop coûteuse, en la chiffrant à plus de 3 milliards d’euros pour un passage de 19,6 à 5,5 % du taux de TVA sur la restauration. La Fédération nationale de la Restauration et le Syndicat National de la Restauration Publique Organisée, ont chiffré à l’aide de sources fiables le coût de la mesure et les retombées positives que l’on peut en
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