Même si l’histoire ne se répète pas, les cycles économiques se succèdent. Et l’année 2009 peut ressembler à l’année 1992, dans l’ouverture qu’elle a représentée d’une phase de repli et de modification des comportements de consommation. Il est probable que si la conjoncture reste mauvaise, ou simplement moins brillante que les années précédentes, les consommateurs iront vers des consommations moins ostensibles. Les bistrots seront plus recherchés et les tables luxueuses réservées pour de très grandes occasions. Mais après 1992, il y a eut 1998 et d’autres années où toutes les leçons d’économie et de modération furent oubliées. Le luxe et les prix se sont envolés sans souci du lendemain. Les quatre dernières années furent fastueuses. Celles qui viennent le seront moins. Mais l’économie repart toujours à la hausse. Le problème est de continuer à vivre en tant que restaurateur durant les périodes de repli et d’en profiter pour se poser des questions que l’on évitait. Celle de sa structure, de sa façon de travailler, de sa rentabilité et donc de sa productivité. Il est clair que, pour un temps le consommateur sera attiré par une offre économique et le chef devra la mettre en place tout en dégageant du profit afin d’investir.
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