Souvent au fait de toute l’activité commerciale de par sa fonction, le conjoint (le plus souvent, il s’agit de l’épouse) est un véritable facteur économique et social. Il faut savoir que la loi protège le conjoint. Non seulement, elle lui donne des droits en cas de décès ou de divorce, mais elle lui fait également profiter de trois statuts professionnels, tous facultatifs. Hélas, force est de constater qu’ils sont souvent méconnus. Et pourtant, en choisissant l’un de ces statuts, non seulement il bénéficiera d’une protection sociale plus efficace, mais aussi, et surtout, il sera mis fin à une situation injuste, voire dangereuse, en cas notamment de veuvage. Messieurs les maris, votre femme pense à vous, pensez à elle !
C’est celui du conjoint collaborateur. La qualité de collaborateur est reconnue au conjoint du commerçant qui participe effectivement et habituellement à l’activité commerciale, à la condition qu’il n’exerce aucune autre profession parallèle et qu’il ne reçoive pas de rémunération. Ce statut ne concerne uniquement que les couples mariés, excluant en conséquence les couples pacsés et en concubinage. Mais pour qu’il s’applique, l’époux doit être inscrit au Registre du commerce et des sociétés. Observons que la participation du conjoint peut n’être qu’à temps partiel.
Concernant les prestations familiales et d’assurance maladie, le conjoint collaborateur bénéficie de celles versées au commerçant. Mais s’il est contraint