
Malgré une envolée des cours du café, Starbucks ne veut surtout pas contrarier ses clients français en augmentant ses tarifs. L’Hexagone est déjà, à ce jour, un territoire sur lequel l’enseigne perd encore de l’argent, les Français étant toujours attachés à leur expresso.
À travers le monde, les prix Starbucks sont ajustés de façon très ciblée, pour pallier l’impact négatif de l’envolée du café sur le bénéfice net par action de 0,2 dollar sur l’exercice fiscal 2011 (attendu à 1,47 dollar).
« Certains prix augmentent, d’autres sont stables ou même en baisse » explique Cliff Burrows, président de Starbucks aux Etats-Unis. Toutefois, si le chiffre d’affaires atteignait les 3 milliards de dollars au dernier trimestre 2010, on remarque que c’est par une reprise de la fréquentation (5%) mais également par une hausse des prix (2%).