
Le quatrième projet de loi de finance rectificative pour 2011 adopté le 15 décembre dernier par le Sénat comportant, entre autres, un texte sur la revalorisation du plafond de la taxe de séjour à 3 euros (contre 1,5 euros auparavant), en plus de l’affectation d’un droit additionnel de 10% de cette taxe à Atout France, fait grincer quelques dents. Le motif invoqué ? Le barème du classement hôtelier comprenant aujourd’hui les 5 étoiles et les palaces, auquel il faudrait s’adapter. Ce texte, provoquant de vives réactions notamment de la part du Synhorcat, qui dénonce la taxe des hôtels et des clients plutôt que la recherche d’autres sources de financement, sera examiné par une commission mixte paritaire, tentant de trouver un compromis allant à la fois dans le sens du Sénat et de l’Assemblée Nationale.