Si le jury des MOF cette année a été plutôt positif, l’aréopage du Michelin, en revanche, fut plutôt sévère. Surtout pour les deux étoiles où sept établissements ont perdu leur distinction pour un seul qui l’a gagnée. Côté trois étoiles, le Michelin renoue avec l’histoire en réparant des jugements sévères voire trop brutaux et un des oublis criants de la profession. Marc Meneau et Jean-Michel Lorain ont récupéré leur troisième étoile et Michel Trama a enfin été distingué au niveau qu’il méritait depuis de nombreuses années. Michel Bras, Guy Savoy ont déjà connu cette inexplicable attente. Olivier Roellinger et Alain Dutournier vivent aussi cette situation d’incompréhension.
Dans les grandes brigades, les départs des chefs ont été sanctionnés avec la perte de la seconde étoile 
La Bourride à Caen de Michel Bruneau (suppression de ses 2 étoiles) et le Greuze de Tournus ayant changé ou de propriétaire ou de formule perd sa seconde étoile. Michel, après avoir connu le bonheur artistique sans profits financiers, connaîtra sûrement, avec la Mère Poulard, un confort économique qu’il méritait. Le départ aussi de Gérard Boyer des Crayères fait perdre sa troisième étoile à l’établissement.
La version 2004
