
La résolution, votée le 28 février dernier à l’unanimité par les députés, approuve les orientations du projet de règlement européen qui prévoit d’exclure des procédures d’appels d’offres au sein de l’Union Européenne, les entreprises des pays tiers dont les marchés publics resteraient fermés.
La Commission estime en effet à 12 milliards d’euros le manque à gagner pour les entreprises européennes lié à la fermeture des marchés de la part de pays tiers. La France soutient l’adoption de ce règlement mais se heurte à des oppositions au sein des Etats membres. Elle a ainsi demandé à la Présidence irlandaise, avec l’appui de la Commission européenne, de poursuivre les discussions, et le texte devrait passer en première lecture au Parlement européen en début d’année prochaine.
Pour Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur : « Ce soutien apporté par le Parlement français est précieux car il prouve la détermination de la France à agir pour que les entreprises européennes jouent à armes égales dans la compétition internationale. Certains pays associent réciprocité et protectionnisme. Ils se trompent. Le principe reste bien l’ouverture des marchés mais avec des règles du jeu équitables. L’Europe est le premier marché du monde avec 500 millions de consommateurs. Il faut qu’elle s’appuie sur cette force pour se faire entendre et respecter sur la scène internationale. Je me suis rendue en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Pologne, au Danemark…pour trouver des alliés de la réciprocité. Il faut faire œuvre