
Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, les ponts de mai n’ont pas suscité d’évolution majeure en termes de résultats pour l’hôtellerie française par rapport à l’an dernier. Selon une enquête réalisée par le cabinet d’audit MKG Hospitality, le revenu par chambre disponible (RevPAR) durant la période estivale du 3 au 12 mai 2013 aurait seulement augmenté de 1,2 % (58,6 €). Cette évolution positive a été entre autres engendrée par l’augmentation globale du taux d’occupation (+2,7 points, soit 63,3 %) boosté par une diminution des prix moyens de 3,1 %. Cette politique commerciale agressive a engendré chez les hôteliers une baisse de leur RevPAR de 26 % et 18 %, les 8 et 9 mai dernier. En matière de performances, les ponts de mai ont séparé les résultats des hôteliers en deux catégories. D’un côté, il y a ceux qui ont profité de l’afflux des visiteurs en vacance : 80 % des hôtels de loisir révèlent avoir ressenti l’effet positif des ponts (source Hospitality-On). Ceux qui en ont le plus profité sont les établissements situés en bord de mer. Ils ont vu leur RevPAR augmenter de 23,8 %, soit 79,6 €. Pour l’hôtellerie d’affaires, au contraire, c’est la soupe à la grimace. Les hôteliers d’Ile-de-France ont notamment vu leur revenu par chambre s’effondrer (-10,3 %). Les résultats se sont montrés similaires pour les autres mégalopoles françaises (Bordeaux (-32,5 %) ; Lille (-13,6 %) et Lyon (-13,4 %)). Paris,