Selon une première estimation du secrétariat d’Etat au Tourisme, la France devrait au moins accueillir 73 millions de visiteurs étrangers, cette année. Un score qui conforte la première place de notre pays, comme première destination touristique mondiale. Mais les performances varient largement selon les régions et les secteurs. En Bretagne, le souvenir du drame de l’Erika est, par exemple, toujours là et la baisse de fréquentation atteint 10 à 20 %. Même tendance sur les côtes de Loire-Atlantique et de Vendée. De leur côté, les autres régions de l’Atlantique n’ont pas bénéficié, comme elles auraient pu l’espérer des effets indirects de l’Erika. Pour elles, la saison devrait être correcte, mais sans plus. Par contre, le bassin méditerranéen a bénéficié d’une belle croissance. Jamais le Languedoc-Roussillon n’a, par exemple, bénéficié d’une telle affluence. Fin juillet, près des trois-quart des professionels sondés par le Comité régional du tourisme déclaraient une activité en hausse (39 %) ou stable (33 %), par rapport à la saison précédente, déjà très bonne. Et le mois d’août n’a pas déçu, avec un niveau de réservation jugé bon ou moyen par 95 % d’entre-eux. « Mais 64 % des restaurateurs de bords de mer indiquent que leur activité est à la baisse », note Francis Attrazic, président local de l’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie. Même tendance dans la région Paca, qui bénéficie d’une croissance de sa fréquentation touristique de 3 à
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