La Haute Cuisine Française est en train de se reconstruire. Des réunions se sont tenues à Strasbourg, Cannes (PACA) et à Lyon (Rhône-Alpes, Centre). Les chefs de la restauration gastronomique ont besoin de se rassembler, d’une part pour débattre de leurs problèmes et, d’autre part pour faire entendre leur voix. Ce mouvement concerne autant les grands étoilés que les jeunes chefs et tous les chefs qui travaillent dans un esprit d’excellence.
La profession a besoin de se fédérer pour peser sur les décisions qui influencent sa vie.
C’est pour cette raison que la Haute Cuisine Française a choisi d’être partenaire de l’UMIH, syndicat majoritaire patronal, car cette institution représentative par son poids est la seule qui dialogue quotidiennement avec le gouvernement français et Bruxelles. D’où l’importance pour la HCF d’avoir un siège au directoire de l’UMIH. Mais la Haute Cuisine Française reste indépendante. Elle n’est pas intégrée dans l’UMIH, ses statuts en témoignent. Un chef peut adhérer à la HCF sans être adhérent de l’UMIH.
Les chefs qui se réunissent au sein de la HCF le font en dépassant les intérêts particuliers, les clivages, l’esprit de clans. Quelques chefs se sont investis pour aider à la reconstruction de la HCF et nous devons les remercier pour le temps qu’ils consacrent à la cause commune. La revue Le Chef s’est lancée sans restriction dans ce travail de reconstruction car elle a toujours été présente pour aider et valoriser les