Daniel Avena, se faisant le porte-parole de plusieurs chefs de la Côte d’Azur, nous a adressé une lettre qui marque la tristesse et l’indignation des chefs de la région devant la perte de l’étoile de Jean-Claude Guillon du Grand Hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Nous y relevons quelques lignes.
« Il me vient en mémoire des bouffées d’émotion, rares et sublimes, mon cher Guillon, car dans ce moment de triste augure je vous salue, et de votre croustillant de scampis au gros ravioli ouvert de crustacé, pour ne citer que ceux-là, divins mets dont je retrouve l’infini plaisir, je dresse un autel où se recueillent vos adeptes.
[…] Que l’on ose jeter l’anathème sur vous, et c’est notre belle Côte d’Azur entière qui s’effondre.
[…] On méprise souvent […] de prendre les chemins de détours d’une cuisine en verve, où l’impossible devient mission, où les vrais produits de la terre retrouvent enfin leur patrie […]
Merci pour avoir su allier les richesses infinies de notre grand art et l’harmonie du beau, du bon.[…]»