Comme prévu, le texte présenté par le SFH (Syndicat Français de l’Hôtellerie), le SNRLH (Syndicat National des Restaurateurs, Limonadiers, Hôteliers) et la CPIH (Confédération des Professionnels de l’Industrie Hôtelière) a été entériné par les instances dirigeantes de ces organisations. Seule la CPIH a fait une réserve. Elle donne son accord de principe, sous réserve de la sortie du texte sur les allégements de charges sur les avantages en nature. De son côté, l’UMIH a présenté, elle-aussi son texte. Un texte qui correspond aux anciennes propositions du syndicat, avec seulement quelques modifications de détail. « J’ai un mandat de mes congressistes et je ne suis pas là pour les trahir », lance André Daguin. « Nous présentons un texte qui prend en compte l’ensemble des salariés et qui offre de nombreux avantages, sur de nombreux points. Mais nous ne pouvons pas aller jusqu’aux 35 heures et renoncer ainsi aux heures d’équivalence, qui viennent juste de nous être reconnues par la Sécurité Sociale, avec une clause suspensive. Une fois que nous serons sur le chemin des 35 heures, les salariés ne comprendront pas que l’on s’arrête. Si le texte concurrent est signé par les syndicats de salariés et si le gouvernement a la légèreté de l’étendre, il fera naître une fronde sociale généralisée dans le pays. Comment voulez-vous qu’un petit établissement de province passe aux 35 h dans 6 ans, avec ou sans aides ? Quant au décret, dont on nous menace, je ne vois
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