Le Michelin avait rarement été aussi généreux avec cinq nouveaux trois étoilés et une bonne promotion de double étoilés :
Pascal BARBOT le jeune créatif, Yannick ALLENO le grand technicien à la tête d’une brigade de palace, Anne-Sophie PIC qui a relancé l’institution familiale, Frédéric ANTON que tout le monde attendait il y a sept ans, et Jacques LAMELOISE le grand revenant bourguignon (région des chaises musicales des 3 étoiles). Le retour de Jacques montre que l’on peut se remettre en question après 50 ans et moderniser son style sans tomber dans le plagiat.
Message fort aussi pour la nouvelle génération avec la promotion en 2 étoiles de Laurent PETIT et de Nicolas LE BEC qui méritaient cette distinction depuis plusieurs années.
Soulagement pour Éric BRIFFARD qui voit son talent récompensé après une traversée du désert qui vienne bien imméritée. Il peut totalement comprendre le sentiment d’étonnement de son camarade Alain SOLIVERES qui l’avait précédé aux Élysée du Vernet et qui perd la troisième étoile du Taillevent.
Dure sanction pour Marc MENEAU, qui disparaît totalement du guide du fait de ces difficultés financières, de quoi le précipiter encore davantage.
Même traitement pour la famille WESTERMANN à Strasbourg dont la prestation a peu varié et qui seront privées de la totalité des 3 étoiles, du fait du départ définitif d’Antoine pour Paris.
Le Michelin se trace ainsi un nouveau profil, très diplomatique, afin d’avoir une bonne surface médiatique, mais sans concession pour ceux qui seront moins porteurs.
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