
Savoir lâcher quans il faut, savoir transmettre, savoir prendre des risques… tels sont les mots qui décrivent le mieux Mathieu Viannay. Une ascension lente mais bien réfléchie. A 43 ans, Mathieu a déjà transmis deux de ses restaurants à ses anciens seconds, «Les Oliviers», première affaire achetée en 1998 et transmise à Olivier Canal en 2007, puis une deuxième affaire achetée en 2001, La Brasserie M, transmise à Julien Gauthier en 2010. Aujourd’hui, il s’épanouit dans sa «Mère Brazier» pour le plus grand plaisir de ses clients, toujours plus nombreux et surtout toujours plus fidèles.
Né à Versailles en 1967, issu d’une famille qui n’a rien à voir avec la restauration, Mathieu se passionne très jeune pour les vignes de sa grande mère et plus précisément pour les vins de Loire, les Savenières, où sa famille possède une propriété. Le vin, c’est la passion de Mathieu. Il adore, il collectionne et pour reprendre la fameuse phrase d’Alain Dutournier : «il collectionne surtout les bouteilles vides». Car Mathieu est un épicurien avant tout, qui vit son métier à 200%. Il nous confie même avec un peu d’humour que «sans vin, il n’y a pas de bon repas et qu’aujourd’hui dans le métier de restaurateur s’il n’y avait pas la sommellerie, il aurait été vigneron». Mais pour lui, dans le vin, il y a avant tout une idée de partage et de transmission, deux mots qu’il affectionne particulièrement.