Seize mois après l’annonce par Renaud Dutreil, ancien Ministre des PME, du Commerce et de l’Artisanat, les décrets portant sur le statut et l’obtention du titre de Maître Restaurateur sont enfin publiés au JO. Nous avons déjà traité de l’impact que l’obtention de ce titre pouvait avoir sur la fiscalité des exploitants. Les textes précisent les conditions personnelles d’obtention et le cahier des charges nécessaire pour y parvenir. La revendication était en effet fort ancienne : ne pas permettre au premier venu, sans aucune qualification de se déclarer restaurateur. Alors que la plupart des métiers liés à une profession libérale nécessitent diplômes et certifications, le métier de restaurateur était totalement ouvert. Le cahier des charges inclut notamment la nécessité de détenir une expérience professionnelle suffisante et des diplômes adéquates pour obtenir le titre. Les professionnels devront se conformer à cinq grandes exigences : l’origine et la transformation des produits, les relations avec les clients, les aménagements intérieurs, les équipements extérieurs et les règles d’hygiène et de sécurité. Travailler majoritairement avec des produits frais, sur place, sans plats préparés sont parmi les prérogatives du cahier des charges. Tout candidat devra passer un audit externe avant d’être certifié. Valable pour une durée de quatre ans, il sera délivré par le préfet.
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