Diplômé de commerce et ancien employé du monde de la finance, Olivier Durville n’avait jamais été formé pour l’hôtellerie ou la restauration. A la recherche d’un emploi, il a cependant profité d’une belle occasion pour s’ouvrir à de nouveaux horizons : récupérer une affaire en restauration. Il est devenu propriétaire du fonds de commerce du Dorian en 2005.
Ce restaurant renommé du huitième arrondissement parisien était alors «une affaire saine et bien gérée». Installé face au siège de Suez, proche de Cartier, d’un ministère et de certaines ambassades, le Dorian a une clientèle qui se compose à 95 % d’habitués. «C’est la cantine des bureaux d’affaire voisins» affirme Olivier Durville.
Ce restaurant offre 63 places assises et réalise entre 40 et 80 couverts par jour. Les formules sont à 18 € pour deux plats et à 22 € pour trois plats, avec un verre et un café.
FIDÉLISER LA CLIENTÈLE
Le Dorian propose une cuisine française traditionnelle avec des plats classiques tels que tartare, faux filet, andouillette 5A ou encore «spéciale boeuf». Un plat différent est proposé chaque jour à 14,90 € ce qui permet de fidéliser la clientèle. «Nos prix sont les mêmes chaque jour, le client n’est pas surpris en sortant» explique Olivier Durville. Côté vins la carte propose des grands classiques et des vins de vignerons indépendants, «qu’on ne trouve pas ailleurs.»
En reprenant cette affaire, Olivier Durville a souhaité conserver le personnel, le chef et l’essentiel de la