
L’Umih et la CPIH, syndicats représentatifs de l’ensemble de la branche café-hôtels-restaurants-discothèques (CHRD), s’insurgent contre les dernières revendications de la Spre (société pour la perception de la rémunération équitable), concernant la collecte les droits des artistes interprètes et des producteurs de phonogramme. En effet, la société en question a demandé en 2009 l’actualisation du barème de perception en revendiquant l’obtention de 100% du montant des droits d’auteurs, imposant ainsi aux professionnels une importante augmentation, allant parfois jusqu’à 1 000%.
En signe de contestation, l’Umih et la CPIH n’ont pas signé de protocole. Ces syndicats en appellent donc aux parlementaires, députés et sénateurs, afin de revoir le système de collectes de la Spré, et appellent également les professionnels des CHRD à payer la rémunération Spré sur la base du montant de 2009, (18% de la redevance Sacem). L’UMIH et la CPIH rappellent également aux pouvoirs publics l’effet dévastateur qu’aurait cette augmentation sur l’emploi et la vitalité des établissements CHRD.