Arrivé tout droit de Parme où il tenait déjà un restaurant, Franco Ansalone s’est installé à Cannes, sans faire de bruit. Avec son épouse Christiane, son fils Emanuel (en cuisine) et sa fille Magali, il a redonné vie à une discrète maison bourgeoise, un peu à l’écart du centre ville, baptisée Il Rigoletto. Il y propose le meilleur de la gastronomie italienne, à partir de produits qu’il sélectionne lui-même assidûment, sur la côte ligurienne voisine. Le résultat est dans l’assiette. La clientèle acclame déjà cette Italie réjouie, alerte, sûre de son «al dente», avec tout ce qu’il faut d’antipasti, risotti, garganelli, raviolini, entre d’ingénieuses préparations comme la Corbeille de parmesan aux queues de langoustines, les Gnocchetti au gorgonzola et miel de truffe, Tagliatelles fraîches à l’encre aux coquilles Saint-Jacques, Marmite de poissons à l’amalfitaine ou encore ses Spaghettini aux gambas justes poêlées à l’huile d’olive vierge. Tout, absolument tout, est fait maison, de quoi donner un grand coup de «Botte» dans la traditionnelle restauration italienne cannoise. Verdi aurait apprécié cette haute symphonie gastronomique surtout quand l’artiste en chef, ancien élève baryton de théâtres lyriques, pousse, en toute simplicité et rien que pour le plaisir, la chansonnette en fin de repas.
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