Loin des débats stériles

La seconde édition des Rencontres internationales de la gastronomie aura lieu du 2 au 4 avril à Toulouse. Après un excellent départ, l’événement pensé par Michel Sarran s’impose comme un moment fort de la profession, alliant convivialité et richesse du plateau proposé. Ce sont vingt-deux cuisiniers, venant du monde entier, cette fois-ci, qui effectueront des démonstrations, qui feront le point sur les évolutions de la gastronomie mondiale.

Un lieu d’échange sur la gastronomie avec une majorité de chefs étrangers, des échanges basés sur la démonstration. Ces principes fondamentaux des Rencontres internationales de Toulouse constitueront, cette fois encore, la recette du succès d’un événement totalement professionnel.

Les vains débats pour se prouver quel est le meilleur chef du monde ou quel est le pays le plus en avance, etc., ne sont pas de mise à Toulouse. «Chacun de nous a quelque chose à apporter aux autres. Nous l’avons constaté l’an dernier. L’amitié ou la camaraderie professionnelle est beaucoup plus vivante que certains journalistes ne le croient. C’est une des raisons de la réussite des Rencontres 2006.» Selon Michel, il n’y a pas d’opposition entre les âges, les régions, les pays, les styles et les associations. «Même s’il y a, derrière chaque chef, une histoire, une personnalité et une cuisine différentes, cette diversité est un lien, à partir du moment où les cuisiniers partagent la même passion, l’ambition d’évoluer sur le terrain de