L’hôtellerie bretonne aborde la saison 2000 avec un fort sentiment d’inquiétude. Elle a enregistré au printemps un mouvement de sympathie de la clientèle régionale et en partie nationale. Mais, les voyagistes étrangers se montrent très réticents, craignant d’affronter postérieurement le mécontentement de leur clientèle. Un tel mouvement s’observe aussi dans le domaine du tourisme social français, sous l’influence d’élus, et dans le tourisme du troisième âge. Globalement, les plages sont propres, mais, il suffirait de pollutions ponctuelles pour développer des psychoses qui se retourneraient contre la région et ses professionnels. Les responsables de la branche font alors remarquer les dangers de la mono-clientèle qui fragilise certains établissements. Dans le contexte, il est possible que les maisons basées sur des clientèles individuelles s’en tirent mieux que les autres.
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