Quand Jacky Louazé reprend en 1997 le restaurant, déjà sous l’enseigne Le Foch, l’affaire a une histoire, une notoriété, et qui plus est, elle est dans un état correct. De plus, le restaurant a pour lui une capacité assise idéale de 40 places, et dotée de tables rondes, ce que recherchait le chef. Très vite, quand il s’installe, les distinctions arrivent. Dès la première année, le chef devient «Grand de demain» pour la région Champagne-Ardennes, titre décerné par le Gault & Millau. Ce prix se concrétise deux ans après par un 16/20. Trois ans après, c’est le Michelin qui le distingue d’une étoile. Le restaurant attire à la fois la clientèle locale et la clientèle étrangère qui recherche les restaurants étoilés.
Une philosophie pour tout principe
La demande est là, y compris pour le développement d’une offre hôtelière. Jacky Louazé le sait, d’autant plus que Le Foch est calibré pour cette activité vu que l’établissement a également fait hôtel avant son arrivée. Mais il ne veut pas franchir le pas. Et on tient là l’une de ses grandes caractéristiques : sa volonté de maintenir un équilibre. «On peut toujours en faire plus, mais je ne veux pas passer à côté de ma vie familiale», évoque-t-il avec certitude. La fréquentation du restaurant permet de maintenir un effectif ce qui facilite la gestion du temps de travail et d’assurer les fermetures. Rien d’exceptionnel non plus, elles se font le samedi midi, le dimanche