La restauration est un marché important pour les vins du Languedoc. En effet, 10 % des ventes en volume se font dans ce circuit, contre 6 % pour la vente directe, 14 % pour le hard discount, 29 % pour la grande distribution et 41 % pour l’export. «D’après les premiers résultats du panel Secodip, les vins du Languedoc réalisent 8 à 9 % des ventes de vins en restauration et c’est un marché qui se développe», précise Bernard Devic directeur général du Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc.
«De part son volume de production, le Languedoc-Roussillon reste le premier vignoble du monde», indique Jean-Claude Bousquet président du Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc. «Certes la profession connaît actuellement des difficultés, mais historiquement c’est la première fois qu’une crise des vins de table ne se répercute pas sur les vins d’appellation.» En 2001, les exportations ont légèrement diminué en volume, mais elles ont continué à progresser en valeur. «Nous avons décidé de cibler notre communication sur certains pays, notamment les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et un peu le Japon.» De son côté, la consommation à domicile de vins du Languedoc a continué à progresser en 2001, parce que le prix moyen des bouteilles achetées a augmenté. En fait, depuis 4 ans, les ventes en entrée de gamme diminuent au profit du coeur de cible : les bouteilles entre 1,83 et 3,81 euros le col. Une