Le Comité Interprofessionnel des Vins de Savoie a organisé le mois dernier au restaurant L’Essentiel à Chambéry un dîner-débat sur le positionnement des vins de Savoie dans un contexte de mondialisation croissant. Le vignoble de Savoie produit presque 140 000 hectolitres par an dont 70 % de vins blancs. Selon Charles-Henri Gayet, président du CIVS, «les professionnels ne doivent pas se contenter du marché de la restauration locale, mais aussi repartir à la conquête des grandes brasseries de ville, notamment grâce aux Jacquère, agréables à consommer, par exemple, sur des fruits de mer». Les exploitations veillent de plus en plus à améliorer la qualité de leurs vins aux cépages variés et typiques. Les viticulteurs souhaitant aboutir à la qualification «Agriculture raisonnée» attribuée pour cinq ans (meilleure maîtrise des traitements : produits phytosanitaires, désherbants…) peuvent bénéficier de l’ap- pui méthodologique et technique de la Chambre d’Agriculture. «Certes, nous sommes peu nombreux à aller jusqu’à la qualification, mais nous faisons tous de la lutte raisonnée au travers d’une véritable démarche qualité : contrôles de taille raisonnable, d’amendement, enherbement…», assure Patrick Descotes, président de la Cave de Cruet. En outre, les exploitations accordent de plus en plus d’importance à la traçabilité depuis la vendange jusqu’à la commercialisation, notamment en vue de l’obtention de l’agrément AOC par lot. Pour Michel Cartier, vice-président du CIVS, le devenir des vins de Savoie est fortement lié à l’unité de la profession, à
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