Selon les résultats de l’Insee, La crise de la restauration traditionnelle perdure. En effet, en 2005, l’activité en volume de la restauration traditionnelle a diminué de 3,4 %. C’est certes mieux qu’en 2004 (-3,8 %) ou qu’en 2003 (-4,4 %). Mais c’est toujours très négatif. De son côté, le chiffre d’affaires s’est érodé de 1,1 % (contre -1 % en 2004 et – 1,9 % en 2003). La hausse des prix qui est toujours supérieure à l’inflation, ne suffit donc pas à compenser la baisse réelle de l’activité.
La situation de la restauration rapide est meilleure. Globalement, en 2005, son chiffre d’affaires a augmenté de 1,7 %, mais l’essentiel de cette évolution est liée à la dérive des prix. En volume, l’activité a diminué de 0,7 % (- 1 % en 2004).
La situation des débits de boissons s’est dégradée au cours de l’année. En effet, ils finissent l’année avec une hausse de leur chiffre d’affaires qui se limite à 1,4 % (+1,6 % sur les 10 premiers mois de l’année). Une performance qui est certes meilleure que celle des années 2004 (-0,1 %) et 2003 (-0,4 %). En volume, la baisse s’établit à -1,4 %, contre – 2,8 % en 2004 et – 3,2 % en 2003.
Croissance de 5,1 %
des chaines
Dans ce contexte, les groupes s’en sortent plutôt bien, puisque leur chiffre d’affaires s’est accru de 5,1 %. C’est mieux qu’en 2003 (+ 3,6 %) et c’est un résultat comparable