En 2 000, la part de marché des vins du nouveau monde atteignait près de 20 % en volume, comme moins de 10 % six ans plus tôt et les estimations pour 2 005 tournent autour de 24 %. Mais cette percée ne s’est pas faite dans les pays producteurs du vieux continent, car dans ces pays, la part des vins importés est faible. Par contre, au Royaume-Uni, la part de marché des vins du nouveau continent est passée de 15 % à 37 % en volume, entre 1995 et 2000. Dans le même temps, la part de marché du vieux continent (France, Italie, Allemagne, Espagne) est passé de 75 % à 55 %. Dans le même ordre d’idées, aux USA, la part de marché des vins australiens atteignait 14 % en volume en 2 000, contre 2,3 % en 1995. Dans le même temps, la part de marché des vins français aux USA est passé de 28,9 % à 22,9 % et celle des vins italiens de 43,7 % à 36,5 %. Des tendances qui se retrouvent dans d’autres pays, notamment en Suède, en Norvège, aux Pays-Bas…
Hausse des volumes, mais aussi augmentation des prix. Entre 1992 et 2 001, le prix moyen des vins australiens exportés a par exemple progressé de près des trois quarts. Dans le même ordre d’idées, en 6 ans, le Chili a multiplié par 3 la valeur de ses exportations