Du 17 au 21 novembre 2010, Paris a vécu ses premières «Nuits capitales». Il s’agissait de réveiller la capitale, jugée endormie par les fêtards. Pendant cinq nuits, des bars musicaux, des cafés concerts, des salles et des clubs ont organisé des soirées spéciales, jusqu’à l’aube. Les «Nuits Capitales» c’était une invitation à la déambulation d’établissement en établissement. Une belle occasion de se faire connaître.
L’événement était organisé par l’association Nuit Vive et faisait suite à la pétition «Paris, quand la nuit meurt en silence» dont nous avons fait écho en mars dernier (16 000 signatures à ce jour). «Nous avons lancé un appel aux professionnels. Nous souhaitions que les établissements montrent le meilleur d’eux-mêmes pendant cinq nuits, comme une grande opération portes-ouvertes», explique Eric Labbé, l’un des organisateurs.
Une cinquantaine de lieux ont répondu à l’invitation et se sont donc retrouvés côté à côté sur les documents, mais aussi aux réunions. «Les Nuits Capitales a rassemblé les responsables de lieux de cultures très différents, a fédéré un grand nombre de professionnels de la nuit, qui ont laissé au vestiaire les tensions et les compétitions. L’événement était soutenu par les pouvoirs locaux. Tout cela constitue déjà de belles avancées», pense Eric Labbé.
Les établissements participants ont joué le jeu en proposant une programmation spécifique et en réalisant des efforts soit sur le tarif d’entrée, soit sur les prix des consommations, soit en distribuant des cadeaux. «En échange nous leur assurions une