Si les aliments préférés des Français sont depuis toujours le pain, le fromage et la charcuterie, c’est également dans ces produits que l’on retrouve un taux de sel particulièrement important. D’après une étude Nutrinet-Santé, on observe des apports moyens en sel chez les Français à 8,4 g/j, contre 10 g/j en 2000 certes, mais il s’agit là de taux encore trop élevés. En effet, 95 % des hommes et 82 % des femmes ont un apport en sel supérieur à la norme de 6 grammes par jour admise en Europe pour la préservation de la santé cardio-vasculaire. Et si les trois quarts du sel consommé proviennent des aliments eux-mêmes, le quart restant provient du consommateur, qui en rajoute dans l’eau de cuisson, ou sur les aliments. Si les industriels tentent tant bien que mal de réduire le sel dans les soupes et les plats cuisinés, les résultats ne sont pas encore probants. En ce qui concerne les boulangers, qui tentent eux aussi de réduire le taux de sel dans le pain, l’idéal serait tout de même «d’avoir une réglementation qui fixe un niveau optimum de sodium pour le pain courant» selon Serge Hercberg (Inserm) qui coordonne le programme Nutrinet-Santé. Le danger du sel à trop forte dose est de favoriser l’hypertension artérielle et les risques d’AVC. Il aurait également un lien avec d’autres maladies comme l’asthme, le cancer ou encore l’ostéoporose, sans compter les problèmes de surpoids.
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