Vous n’aimez pas le MICHELIN car vous n’arrivez pas à l’égaler.
Prenez un cocktail de 19 individus mêlés de près ou de loin à la gastronomie avec des intérêts divers et avariés, mélangez le tout, donnez leur des qualificatifs ronflants « critiques internationaux » « journalistes mondiaux » (la moitié n’a jamais écrit hors des frontières françaises).
Faites les voter pour des établissements où la plupart ne sont jamais allés (ils en rêvent) et éditez les résultats avec des commentaires acerbes. Le tout obtient la une du Figaro. Comment peut-on tomber aussi bas ?
Le « Grand Jury » rassemble 4 journalistes gastronomiques français, 4 journalistes du Figaro (journal français, faut-il le rappeler), 6 patrons de Guides Gastronomiques concurrents du MICHELIN, 1 chef déguisé en critique étranger et 2 pigistes étrangers inconnus dans le milieu.
Les commentaires du résultat laissent pantois. Christian Le Squer « victime de sa discrétion » : ces pseudo-critiques ne jugent-ils qu’en fonction de la notoriété ?
Autres exemples : 9 des membres du jury ne sont jamais allé chez Jean-Michel Lorain, 5 membres éditent des guides où Jean-Michel est très bien noté, il reste 4 membres du jury pour voter en connaissance de cause. Quant à Paul Bocuse, 9 votèrent pour, 9 contre, quel est celui qui s’est abstenu (pire, quel est celui qui ne le connaît pas ?) ! …
N’ayant aucune information sur les futurs promus du MICHELIN, un journaliste en mal de coup médiatique monte un jury et