
L’AFDN alerte l’opinion quant au projet de réforme de la formation initiale des diététiciens, qui n’avance pas et qui semble loin d’être une priorité pour les pouvoirs publics. Une situation qui inquiète, et face à laquelle la première organisation des diététiciens de France souhaite tirer le signal d’alarme, notamment au travers de la diffusion du texte suivant :
« Aujourd’hui, avec l’émergence et l’augmentation des pathologies liées à l’alimentation, il apparaît clairement que la nutrition soit un déterminant de santé à part entière. Le rôle du diététicien dans le système de santé est donc devenu incontournable, en soin préventif et curatif, pour la prise en charge pluridisciplinaire de personnes atteintes de pathologies très fréquentes comme le diabète, le cancer, l’obésité, … ou encore dans l’accompagnement des personnes âgées. La France a su, depuis maintenant 2001, mesurer l’importance de l’alimentation dans la santé de sa population. Notre pays a été précurseur dans ce domaine avec la création du premier PNNS et un travail très important est encore mené aujourd’hui pour modifier progressivement les comportements alimentaires. Depuis ce premier PNNS, différents « plans » ont émaillé la décennie, rappelant le rôle fondamental du diététicien en matière santé publique : plan Alzheimer, plan cancer, plan obésité… Malgré cela, la France se trouve aujourd’hui face à une incohérence de taille : alors que les diététiciens doivent appréhender au quotidien les évolutions majeures en matière de nutrition, le projet de réforme de la formation initiale