
Il y a quelques jours, plusieurs salariés sans papiers se sont rassemblés au siège du Synhorcat rue de Gramont à Paris, afin de parlementer avec Didier Chenet. Ce dernier a pu, par la suite, prendre rendez-vous avec la préfecture de police afin de trouver un moyen de faire avancer les dossiers de régularisation. Le Synhorcat lutte en effet plus que jamais contre le travail dissimulé, et s’engage notamment à aider les entreprises qui le souhaitent à régulariser leurs employés sans-papiers. Mais le Gouvernement semble, de son côté, ne pas aller assez vite dans ce sens, prétextant le refus de toute forme de « régularisation massive ». Sa circulaire de 2009 accompagné du guide de bonne pratique pour la régularisation de salarié étranger sans papier, qui auraient pu être considérés à l’époque comme un espoir, ne s’est finalement avérée être qu’un document des plus restrictifs, avec toujours plus de conditions supplémentaires à la régularisation. Ce sont donc actuellement 6 000 salariés qui entament un mouvement de grève, avec le soutien d’associations, de la CGT et d’autres syndicats, afin de dénoncer ces pratiques et d’amener le gouvernement à revoir ses critères de régularisation.