Il y a deux ans, Sernam et Chronopost avaient renoncé à transporter des huîtres en messagerie. Il était apparu que la réglementation communautaire interdisait de transporter de tels produits alimentaires dans des camions non-isothermes. Un camion de Sernam avait même été verbalisé du côté de Chambéry et frappé d’une lourde amende. Le trafic d’huîtres n’étant pas suffisant (trop dispersé, trop irrégulier sauf pendant une courte saison) pour justifier l’affrètement de véhicules spécialisés, ces expéditions avaient été abandonnées.Après avoir rencontré la Dgal (Direction générale de l’alimentation), Sernam a décidé de relancer les expéditions au cours de l’hiver 2001-2002. Les bourriches voyagent dans des sacs étanches leur assurant une tenue de 48 heures. La livraison est assurée dans un délai de 24 à 36 heures selon les régions. Les ostréiculteurs vont ainsi pouvoir retrouver une partie du marché de la restauration qu’ils avaient dû abandonner, celle qui veut proposer des huîtres sans bénéficier de gros débits hebdomadaires.
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