Christian Morisset revient sur la scène culinaire au restaurant Le Figuier de Saint-Esprit, sur les remparts de la vieille ville à Antibes. Sans en faire étalage, le chef a souhaité faire une mise au point au sujet de son départ de l’hôtel Juana. Il n’en est pas parti suite à un désaccord avec la direction, mais parce qu’il en a été licencié. Et selon lui, la famille Ferranti n’a jamais révélé ses véritables intentions depuis son arrivée à la tête de l’établissement. Par ailleurs, Christian Morisset a appris la nouvelle «par téléphone, auprès d’un délégué du personnel, un 26 novembre 2004 à 15 h 30 exactement». En guise d’explication, après près de 20 ans passés aux rênes de la cuisine double étoilée de l’établissement, on lui rétorqua par un, «je ne suis pas certain qu’un 2 étoiles ait sa place à Juan-les-Pins» évoque le chef.
Trois ans après ce drame et un an après la recherche d’une affaire, Christian Morisset a pu enfin s’installer à son compte en novembre dernier. Et c’est en famille et avec des collègues de confiance qu’il évolue aujourd’hui. C’est d’abord son épouse Josiane qui l’a rejoint à l’accueil du restaurant, et son fils Jordan, tout fraîchement doté de son Bac Pro, a relevé le défi de travailler avec son père. Son frère Matthias, apprenti pâtissier, pourrait également les rejoindre. Licencié à l’époque du Juana, comme le reste de la brigade, Christophe