A plusieurs reprises, le propriétaire de «Pina colada» défend sa marque à l’encontre de tiers ayant eux-mêmes déposé des marques contenant l’expression «Pina colada» et contre l’utilisation illicite de cette expression sur des glaces et boissons fabriquées et distribuées industriellement. Paradoxalement, il reste inactif devant la diffusion de cette expression sur un cocktail alcoolisé à base de jus de fruits, dans des ouvrages de recettes, dans une oeuvre littéraire, dans un titre musical, sur un site internet spécialisé dans les cocktails, et sur des cartes de bar et d’entreprises de restauration. Ce propriétaire a perdu ses droits à la marque «Pina colada». C’est ainsi qu’en a décidé la Cour d’appel de Paris, prenant en compte la passivité de ce propriétaire. Selon le tribunal, il aurait du réagir contre la diffusion illicite de sa marque, soit en intervenant directement, soit en organisant des campagnes publicitaires pour prévenir les consommateurs de toutes confusions possibles. En agissant ainsi, il a accepté que l’expression «Pina colada» ne soit plus identifié uniquement à ses produits et qu’elle devienne ainsi une marque générique de cocktail.
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