Son nom fleure bon la France traditionnelle. Le Minzingue, c’est ainsi qu’on appelait populairement un marchand de vin ou un débitant de boisson. Un nom approprié pour ce nouvel établissement de la place Etienne Pernet dans le 15ème arrondissement parisien, qui propose une cuisine et des vins du terroir, en lieu et place du restaurant Quinson, spécialiste depuis des décennies de la bouillabaisse. Pour Jean-Louis Piqueronies, c’est un lieu « qui a une âme« . Avec le Minzingue, ouvert mi-mai, il a voulu retrouver l’esprit de comptoir, un bistrot où le goût et l’authenticité de la cuisine comme de l’ambiance sont au rendez-vous. En toute simplicité… Cet Auvergnat monté à Paris à 23 ans a notamment travaillé chez les époux Vidalenc au Réveil du 10ème. Il a repris comme gérant Les Gentianes durant huit ans, puis Les Muguets, affaire qui a tourné court. Cette fois, il a acheté le fonds, gardé le cadre en ajoutant quelques objets donnant le cachet qu’il souhaitait. Ouvert le midi du lundi au samedi, Le Minzingue fait – pour l’instant – nocturne les jeudi, vendredi et samedi. « Nous avons eu un bon accueil, il y a une clientèle de quartier, des jeunes et moins jeunes, qui ont en commun le plaisir de manger… » Il fait encore quelques ajustements, propositions de vin au verre, de petits-déjeuners, installation d’une pompe à bière…
Tout est à la carte (elle est courte, mais destinée