Dès la fin de la crise des années 1990, Londres, New York et d’autres villes anglo-saxonnes se sont lancées dans des programmes étonnants de rénovation de la restauration. Tout en positionnant les établissements en haut de gamme culinaire et en prix, leurs propriétaires ont poussé assez loin le souci des décors. Des ensembles très contemporains avec une ambiance au diapason, voire musicale, et un personnel aux tenues adaptées. Paris et la France restèrent à la traîne. La gastronomie se devait de rester dans les décors immuables d’un classicisme ou d’un passéisme attristant. Soit la maison était une institution et, comme un monument historique, elle se devait de le rester, soit le chef, surtout expert
Malgré une cuisine médiocre, les établissements tendance captèrent de plus en plus de clientèle. Au point de faire réfléchir les tenants de l’art gastronomique. Le client étouffait