Le normand Johnny Fournier a toujours eu envie de se mettre un jour à son compte, mais il ne s’est pas lancé dans l’aventure d’emblée. Après avoir obtenu un BTS automatisme, il ne trouve pas d’emploi dans sa branche. Il rejoint finalement la région lyonnaise pour travailler pendant huit ans dans la métallurgie. Mais face à des vagues de licenciements, il préfère anticiper et se faire licencier. Il entreprend alors des recherches, via internet pour se positionner sur un nouveau secteur d’activité. Il abandonne le domaine des services à la personne déjà bien saturé et découvre sur le net le concept du wash bar présent à Paris, Rennes, Montpellier. Il apprend qu’à Rennes, le lieu fait un tabac. Il décide alors de tenter le coup. «En France, il n’existe officiellement que quatre établissements de ce type. A Lyon, c’est le premier», précise-t-il.
Après avoir trouvé un local de 100 m2 dans le 7e (361 rue Garibaldi), notamment proche de résidences universitaires, il ouvre mi-février le Wash Bar by OrangeMecanick.«Je n’avais pas les moyens d’acheter le fonds. Je suis locataire. J’ai sollicité plusieurs banques et j’ai finalement pu obtenir un prêt sur sept ans (75 000 €). Mon apport personnel s’élève à 13 500 €», raconte-t-il.
UN LIEU MULTI-SERVICES
L’origine du nom de l’enseigne ? «J’adore l’orange. J’ai une moto de cette couleur. L’orange a en plus souvent été la couleur des anciennes laveries.»
Ce Wash Bar réunit plusieurs services. On découvre un espace