La brasserie aveyronnaise n’a pas rendu les armes à Paris. Malgré la montée des restaurants tendance et la restauration de chaîne, ce type de brasserie a toujours ses inconditionnels, autant parmi les moins de 40 ans que parmi les plus âgés. Thierry Noyer, 37 ans, qui s’est installé avenue du Général de Gaulle à Neuilly, a suivi la tradition familiale en renforçant même le côté brasserie classique. Ses parents d’ailleurs sont installés un peu plus loin sur la même avenue qui fourmille de bureaux de sièges sociaux. Ce côté traditionnel et convivial qu’a développé Thierry est loin de rebuter la clientèle très contemporaine de ce quartier. Il représente un havre d’authenticité et de simplicité en matière de cuisine pour ces citadins stressés, trop courtisés par des formules marketing.
Un extraordinaire rapport qualité/prix
Chez Thierry Noyer, on mange de l’authentique. D’ailleurs, Thierry reste toujours très attaché à son Aveyron où il va se ressourcer chaque fois que cela est possible. En plus des grillades de salers, on trouve au Petit Village tous les plats de la tradition bourgeoise : les blanquettes, le pot-au-feu, les choux braisés, les poissons classiques en sauce, etc.
L’arme majeure de Thierry est le plat du jour (qui change effectivement chaque jour) et qui est toujours un plat bien cuisiné, souvent mijoté. Sur les 150 clients qui déjeunent chaque jour au Petit Village, 100 commandent le plat du jour. La clientèle est