En 1966, il avait créé « le Chandelier », l’un des établissements les plus en vue de la cité des festivals, et à l’époque, le seul restaurant sans électricité apparente, éclairé uniquement par des bougies et des lampes à huile. Après 8 ans de succès, passionné de voyages tout comme Irène, son épouse, il est sollicité pour créer d’autres restaurants à Londres (Le Royal Garden, La Petite Maison), à Paris (La Minardière). Puis, le couple part s’installer aux Etats Unis, d’abord dans le Massassuchets à Boston, et à San Francisco où ils ont créé l’un des 3 meilleurs restaurants français de la ville « Délices de France ». Aujourd’hui, il a posé de nouveau ses valises pleines de souvenirs à Cannes, sans vouloir arrêter sa carrière. Il a ouvert discrètement « Le Bistrot Margaux », une petite enclave gourmande au coeur de la ville, où l’on ne vénère que les produits frais du marché, entre Gers et Provence. Les gourmets reviennent pour choisir sur l’ardoise du jour des plats apparemment anodins, mais remarquablement travaillés comme le pied de cochon tiède à la vinaigrette, les raviolis Margaux au beurre de sauge, la tête de veau sauce ravigote, les rognons de veau de veau sauce madère ou encore le saumon vapeur à la crème de blancs de poireaux. Finies les grandes brigades. Sa femme assure, comme par le passé, le service en salle. C’est le bistrot de la douce France.
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