La dernière assemblée générale du CNIPT du 16 décembre dernier a permis de dresser un bilan de la consommation de la pomme de terre en France et dans le monde et de mieux cerner les enjeux. Par rapport à la prépondérance des GMS, dont la politique sur les prix tend à rendre encore plus pénible la situation des producteurs qui souffrent de l’augmentation des coûts de production et des conditionnements, la valorisation des débouchés représente un enjeu de plus en plus crucial. Et outre l’export, la RHF est l’une des clefs de cette dynamisation du marché. De multiples qualités plaident en la faveur de la pomme de terre. Comme le rappelle Jean-Pierre Coffe qui a signé l’ouvrage «Ce qu’il faut savoir sur…la pomme de terre», le tuberculeux se fond dans nos habitudes alimentaires : «Tu sautes dans le beurre, tu rissoles dans la graisse d’oie ou de canard, tu gratines dans la crème, tu concubines avec l’oignon, tu t’imbibes d’huile d’olive dans la salade, ou d’huile d’arachide dans la friture. Tu sais te faire farcir. Tu consens à tous les caprices, rien de te répugne, pas plus l’ail que l’échalote, le persil, l’oeuf, le boudin, l’andouillette, le vinaigre, le vin, blanc ou rouge. Tu as des amis au potager : les fèves, les haricots et pois, les choux et les épinards». De plus, il présente des qualités nutritionnelles de plus en plus reconnues : en 2006, une étude réalisée par
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