L’année 2008 est l’année internationale de la pomme de terre. L’opportunité pour la filière de présenter les enjeux de ce tubercule qui représente la 4ème culture vivrière mondiale. Dans ce dessein, un colloque conférence, «la pomme de terre de demain, enjeux et perspectives» a été organisée les 8 et 9 septembre derniers à la Cité internationale universitaire de Paris.
L’événement a été organisé par l’Institut du végétal Arvalis, en collaboration avec le Cnipt, le Comité national interprofessionnel de la pomme de terre, et le Gipt, le Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre. On le sait, introduite dans le vieux continent au 16ème siècle, en provenance des Andes, la pomme de terre est devenue un élément de base des Européens, un phénomène lié à ses qualités protéiques ainsi qu’à ses facilités de culture.
La pomme de terre souffre aujourd’hui d’une mauvaise image santé et elle pâtit également comme les autres légumes frais d’un désintérêt pour la préparation culinaire. Si l’Europe domine toujours le marché mondial, en termes de consommation (total de 96 kg/an) et d’exportations, elle voit celle des pays en développement augmenter (52 % de la production en 2007), à l’image de la Chine qui a atteint les 53 millions de tonnes par an (2005). Dans le vieux continent, les consommateurs exercent une double pression, sur l’aspect nutritionnel et sur l’approche environnementale.
Premier enjeu fondamental pour la filière, produire plus, produire mieux. En Europe, l’avenir appartient