Jacotte Brazier a cédé en juin la Mère Brazier, institution lyonnaise fondée en 1921, à deux associés : le lyonnais Philippe Bertrand, ancien élève de l’école hôtelière de Chambéry, qui a travaillé chez Marguin et la Mère Brazier, et l’américain Bob Tosh, qui a eu des expériences en restauration et fondateur avec Philippe Bertrand d’une entreprise de mode à New-York. Aux fourneaux, va officier dès la rentrée le jeune chef Yannick Decelle âgé de 30 ans dont le parcours professionnel fut marqué par l’Alexandrin, La Rotonde, Léon de Lyon, et un poste de chef à Cap Ouest (Charbonnières), à la Villa Gallici (Aix-en-Provence) et chez Mommessin Restaurant et Vins. L’ambition des nouveaux propriétaires est de rester dans la continuité : «à l’image de la mode, nous travaillons avec notre époque», résume Philippe Bertrand. Les deux associés ont consacré plus de 150 000 euros à la rénovation du restaurant, dont l’esprit a été de lui redonner une seconde jeunesse et l’image qu’il avait à ses débuts : «Nous avons rafraîchi la décoration, par exemple, nous avons fait ressortir les carreaux des vitres», évoque l’associé. Et afin de mieux marquer cette philosophie de retour aux sources, les trois salles portent désormais les prénoms de ses fondatrices, Jacotte, Eugénie et Carmen. La carte continue de présenter les grandes spécialités de la maison, comme par exemple, le Fond d’artichaut au foie gras, la quenelle au gratin, la volaille demi-deuil, et comme avant, les menus
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